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théâtre > changement d'ombre précédé de faux-vol

 

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CHANGEMENT D'OMBRE PRÉCÉDÉ DE FAUX-VOL

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accroche

Deux animaux, le Milan Royal et la Louve, pour faire sortir l'homme de ses propres cages.

résumé

Un monologue et un dialogue qui évoquent l'enfermement humain:

Dans Faux-Vol, un homme regarde au-delà des combles où il vivote. Observant les oiseaux, il compare leur vol éthéré à l'absurdité de sa propre existence entre quatre murs. Fasciné par leur indépendance, il jette en direction de l'univers un cri douloureux mais libérateur, qui va lui permettre de modifier ses habitudes et de chercher à rejoindre une liberté inaccessible, l'homme se fabriquant lui-même les barreaux de ses cages. Il finit par abandonner sa médiocrité quotidienne pour suivre ses rêves: s'envoler vers un avenir qui lui appartiendra.

Vous pouvez lire le monologue Faux-Vol dans son intégralité en suivant ce lien: lire.

Changement d'Ombre présente La Louve qui rend visite à l'Homme emprisonné dans ses angoisses. Pour Elle, les paroles sont des actes, tandis que pour Lui, les paroles sont des réflexions. Le but de cette bête/femme/symbole est de libérer le potentiel de l'Homme enfoui dans un coin sombre de son âme: c'est un choc, un coup de pied au cul qui le réveillent brutalement, le plaçant face à son devenir, un futur possible.

auteur, Emmanuel Moser

Emmanuel Moser dit "Manu" est né en 1974 à La Chaux-de-Fonds.

Multi-praticien du théâtre,

il écrit: Faux-Vol (2001) et Changement d'Ombre (2002),
met en scène: Macadam Cyrano (2004), Fôle (2002), Le Cid Errant (1999),
joue: Si ce n'est toi d'E. Bond, mise en scène de Matthieu Béguelin (2004), Erwan et Compagnie, un film de Marc Décosterd (2004), Circo Fantastico, un spectacle de danse chorégraphié par Oliver Daehler (2003),
crée: une trilogie de spectacles pour enfants Les Contes Abracadabrants (2000),
fonde: la compagnie Les Batteurs de Pavés (1999),
programme: La Plage des Six Pompes, festival internationnal de théâtre de rue à La Chaux-de-Fonds (depuis 1999).

Mais tout ceci n'est pas exhaustif...

notes du metteur en scène

Les deux textes sont des manières de décrire l’être prisonnier de son immobilité dans un univers où l’environnement privilégie la complaisance de l’inaction, la béatitude devant l’intolérable, favorisant la lassitude face aux horreurs insoutenables commises par les gouvernants de ce monde. Comment un être isolé peut-il agir au creux de sa solitude? C’est ce que se demande l’auteur. Le public est questionné lui aussi: jusqu’à quand et jusqu’où accepterez-vous de vivre dans un monde aussi inhospitalier?

En découvrant ces deux textes, j’ai pensé à tous ceux qui se répètent inlassablement: "je pourrais faire ça", ou encore, se retournant sur le passé, se disent: "j'aurais dû faire ça."
Une question me tarabuste: comment expliquer que nous sommes si endormis sur nos rêves! Une réflexion dont sont imprégnés les deux pièces d’Emmanuel Moser.

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